Tiger Army // La Maroquinerie, Paris // 05-03-2017

Tiger Army - Paris, La Maroquinerie

Retour en 2017 pour le concert de Tiger Army à Paris !

C’est un évènement pour les fans de psychobilly, le groupe américain Tiger Army enfin programmé pour un concert en France, à Paris ! Ce genre, entre rockabilly, punk-rock, influences country ou hardcore pour certains, reste très confidentiel en France, contrairement à l’Allemagne ou le Royaume-Uni où la scène y est un peu plus développée.

C’est donc dans l’intime salle de la Maroquinerie à Paris que je me rends en ce soir de mars 2017, après une après-midi passée au Mondial du Tatouage (histoire de me la jouer rock’n’roll comme il faut). Je n’aurais pas la foi de ressortir mes creepers du placard, marche dans Paris oblige.

Le groupe français psychobilly Kryptonix va ouvrir le bal, dans une salle très peu rempli. D’ailleurs, l’event facebook annonçait Hellbats en première partie…

A la fin du set, le public est encore peu nombreux, au fond de la salle. J’en profite pour me glisser au premier rang lors du changement de plateau. Je suis seule collée à la scène, j’ai certainement l’air ridicule pendant que les autres sont en train de boire une bière tranquillement. Tant pis…

Tiger Army Never Dies !

Lorsque Tiger Army entre en scène, le public se rapproche enfin. Quelle joie de voir enfin Nick 13 (chant, guitare) sur scène ! Malgré des années de carrière, le groupe se présente avec un line-up récent, avec Djordje Stijepovic à la contrebasse, et Mike Fasano de retour à la batterie.

Le groupe puise dans sa discographie, du premier au dernier album. Peut-être pour compenser son absence dans nos contrées durant de longues années. Après quelques titres, Nick 13 demandera même au public quel titre celui-ci veut-il entendre, et c’est « Afterword » qui est choisi.

Malgré un show dynamique, avec des titres tantôt punk, tantôt ambiance 50’s, qui s’enchaînent et des acrobaties du contrebassiste, je reste un peu sur ma faim. Une dizaine de titres et puis s’en va… De très bons titres, mais on aurait voulu passer un peu plus de temps en compagnie du trio américain. On se dit, maintenant qu’ils sont venus, ils reviendront… (la tournée européenne suivante, en 2019 pour l’album Retrofuture, n’est pas passée par la France…). En attendant, je repars et je me rejoue « Firefall » dans mes écouteurs.

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