Le groupe français de metal moderne alternatif ODC a sorti fin octobre l’album Twisted Love via le label BLKIIBLK (Frontiers Music). Dans ce premier opus, les genres fusionnent, la lumière traverse l’obscurité, la puissance du metal contraste avec les mélodies pop. Afin de découvrir un peu plus l’univers de ODC, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec la chanteuse Celia Do.

Merci beaucoup Celia d’avoir accepté cette interview. L’actualité de ODC, c’est bien sûr le nouvel album, Twisted Love. Comment te sens-tu ? Qu’est-ce que ça te fait de le voir enfin sorti depuis quelques jours ?
Au niveau personnel, on va dire que c’est l’aboutissement de dix ans de travail. Donc, c’est un beau moment. Ça peut être aussi une délivrance. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, de collaboration. C’est un moment émouvant.
As-tu déjà pu voir les retours des fans, des médias ?
On a eu des super retours de plusieurs médias. On a eu pas mal de reviews. La tienne qui était super. Il y a beaucoup de retours qui aiment beaucoup ce mélange des genres qui est mis en valeur. Et donc, nous, on est content. On a une bonne réception, donc ça fait plaisir.
Est-ce que tu pourrais revenir un petit peu sur le contexte de cette sortie ? Parce que ça fait plusieurs années déjà que le groupe existe. Mais il y a eu plusieurs changements de line-up.
J’ai créé le groupe en 2017. Je l’ai créé avec Yannis, le compositeur original de ODC, et Cyril, le parolier, qui est également mon conjoint. Donc, c’est un projet, on va dire, personnel. A partir de là, il y a eu un premier line-up. On a sorti notre premier EP en 2019. Il y a eu un changement de line-up pendant le Covid, en divergences artistiques, et un second line-up, en fait, à partir de 2021. Et on a continué, jusqu’à la sortie de l’album avec ce second line-up. Donc, oui, un groupe, en effet, ça évolue. Parfois, il y a des divergences sur les choix artistiques à faire, et on va dire que les nouveaux venus apportent de nouvelles influences, de nouvelles visions.
Pour cet album, j’ai envie de dire que vous avez vu les choses en grand. Vous avez un label italien. Une production avec un Américain. Vous avez déjà un pied dans l’international avec cet album.
Oui, écoute, je suis ravie parce que le label Frontiers, c’est un des leaders dans le monde du rock et du metal. En fait, ils se sont créés sur tout ce qui est hard rock FM, avec des groupes surtout de hard rock américain. Et depuis l’année dernière, ils ont décidé de créer de nouveaux labels, un label de rock alternatif (FLG – ndlr), qui est incarné par Skunk Anansie, qui est un peu leur artiste phare, et le label Black to Black Records (BLKIIBLK). Et nous, on a la chance d’avoir rejoint Black to Black Records avec des géants comme Megadeth et Biohazard. On est les seuls Français. C’est souvent des coups de foudre entre des labels et des artistes. Quand on se rejoint sur la musique, il y a vraiment un coup de foudre sur l’album, la musique, l’envie de nous promouvoir, de nous mettre en avant. J’ai adoré l’équipe. C’est une équipe italienne, américaine et anglaise. Je travaille avec vraiment avec deux continents. J’adore ce côté international. En chantant en anglais, c’est vrai qu’on est beaucoup inspirés par les anglo-saxons. Je trouve ça assez logique qu’on se retrouve avec des étrangers. Et au niveau de la production de l’album, en effet, on a collaboré avec Kellen McGregor, qui est le guitariste et producteur de Memphis May Fire. Depuis longtemps, j’aime beaucoup son travail. Lui aime beaucoup mixer les voix féminines. Donc, je lui ai envoyé le projet. Il a aimé et il a accepté de mixer cet album.
C’est un beau début pour un premier album. En tant que chanteuse, quelles sont tes inspirations ? Que ce soit au niveau des textes, si c’est toi qui écris les textes, ou vocalement.
En fait, l’album est un projet très personnel, parce qu’il est parti de mes idées, de mon envie de parler d’un sujet assez récurrent, qui est la dualité. On a tous deux facettes, ou plusieurs. Et c’est cette dualité qu’on retrouve tout au long de l’album, avec cette idée de Twisted Love. Le fait qu’il y a une face A, une face B, une face cachée. Le fait que tout peut tourner à un moment. Une face d’ombre, une face de lumière. C’était vraiment le sujet que je voulais aborder. À partir de là, on a commencé à travailler avec l’équipe. Moi, jusqu’à cet album, je n’écrivais pas. C’était mon conjoint, que j’appelle un peu mon poète, on vit ensemble, on se connaît depuis très longtemps. Jusqu’à maintenant, on a toujours écrit ensemble, dans le sens où tous les sujets qu’il abordait jusqu’à maintenant, c’est des sujets dont je voulais parler. Avec Twisted Love, j’ai commencé à coécrire certains textes. Au fur et à mesure, je me suis prise au jeu. C’est une première. J’ai coécrit certains morceaux. C’est assez agréable de s’y mettre. Sur toute la partie production, c’est moi qui, par rapport à l’idée que j’ai de l’album, les thèmes que je souhaite aborder. À partir de là, il y a tout un échange sur le type de son qu’on veut mettre en place. On a des influences très différentes. Il y a tout ce mélange des genres qui est là depuis le départ et qu’on a souhaité faire évoluer dans cet album. J’ai un double rôle, à la fois la chanteuse, aussi la production artistique, la ligne artistique, comment on va mettre en musique toutes ces thématiques que j’ai en tête.
Est-ce que tu t’occupes aussi du visuel par rapport aux vidéos ?
Pour les vidéos, on a collaboré avec Brice Hincker, qui est le batteur de Smash Hit Combo, et Amélie Diane, sa directrice artistique. On a beaucoup échangé sur ce qu’on souhaitait. Toute cette déclinaison de couleurs monochromes. En effet, dès que je vois une chanson, je vois une couleur. En termes d’identité visuelle, j’ai une vision très précise. Il y a beaucoup d’élégance. On aime bien le côté épuré et élégant mélangé au metal. On a essayé de traduire ça dans les visuels en collaborant avec de très bons vidéastes, que sont Brice et Amélie.
Tu parles de couleurs. Forcément, ça me fait penser à la pochette de l’album. C’est coloré pour un album de metal !
Tu trouves ? Twisted Love, c’est vraiment moi. Cet album, c’est vraiment le prolongement de ce que j’ai en tête. Autant au niveau des textes que des thèmes que du visuel. J’aime écouter énormément de musique. J’adore la salsa, le metal, le rock des années 70. J’écoute aussi de la pop. Il y a énormément de mélanges dans le groupe. Le batteur vient du death metal. On a une rappeuse. On a également un truc glam rock avec Raphaël. Ce que j’adore, c’est les mélanges. Quand on parle des deux facettes, j’ai un côté très enjoué, très pop. Et un côté un peu plus dark. Cette pochette me représente complètement. Il y a un article qui a dit que c’était un album dark and luxurious. J’aime bien ces deux côtés. Le côté luxe et l’élégant avec le côté un peu plus dark. C’est le mélange de deux. Ça donne un très beau orange. J’ai travaillé sur cette pochette avec Valentin Hauser, notre graphiste et l’ancien bassiste de Betraying The Martyrs. Il soutient le projet. C’est un très bon coloriste. Je suis vraiment très heureuse de cette pochette d’album.
Tu parlais d’influences variées au sein du groupe. Vous venez tous d’univers différents. Comment ça se passe au niveau de la composition ? Est-ce qu’il y a un compositeur principal ? Est-ce que vous arrivez à vous mettre d’accord sur les chansons ?
Oui, c’est une très bonne question. On va dire qu’on échange tout le temps au niveau des différentes influences qu’on a, des différentes orientations que l’on souhaite. Sonny vient du rap. C’est une rappeuse en solo. Elle vient également du hardcore. Le compositeur original vient du metal prog. Cyril, le parolier, vient du metal plus moderne. Moi, je me balade entre le rock des années 70, la pop et le nu metal. On va dire que le résultat, c’est le mélange de toutes ces influences. Et au niveau composition, on travaille avec un ou plusieurs compositeurs. On a travaillé avec Yannis, qui est là depuis le départ, avec lequel j’ai créé le groupe. C’est un album vraiment collaboratif. Un autre compositeur, Guislain, avec lequel j’ai failli créer un groupe. À partir de là, on échange beaucoup. C’est beaucoup d’échanges, de collaborations. On vient enrichir au fur et à mesure les propositions. Et ça donne ce mélange. On va dire que c’est un challenge de rendre l’ensemble cohérent. Mais c’est notre identité. Au final, on a réussi à trouver de la cohérence dans ce chaos.
On va parler de plusieurs titres en détail. On va commencer par « Follower ». Quand j’ai commencé à écouter l’album, d’abord les premiers titres s’enchaînent, puis arrive « Follower », et c’était une grosse surprise ! C’était voulu comme ça je pense !?
Tu vois quand on parle d’inspiration très diverses. Typiquement, c’est une inspiration très forte qui remonte à Strapping Young Lad. Yannis est un gros fan de prog, de Devin Townsend, Strapping Young Lad. C’est un peu un hommage à cette période là. C’est un morceau qui est intéressant parce qu’il est là pour choquer. C’est intéressant que tu me dises ça. L’idée, c’est de faire un album où chaque chanson puisse vous surprendre. On a aimé l’insérer dans cet album et lui donner encore plus de force avec le featuring avec SUN. Ça devient un cri très violent. J’ai trouvé ça incroyable quand elle a sorti ce scream qui était sorti des enfers. C’est un morceau qui parle d’un follower et d’une camgirl, d’un follower qui devient un peu fou et qui passe de l’autre côté. Quand je te parlais tout à l’heure du fait que tout d’un coup, on passe de l’autre côté. Là, c’est la phase B de la relation follower et camgirl. Ça fait un morceau complètement barré. Celui-ci, je pense qu’il va marquer des auditeurs. On est en train de voir les écoutes et les gens ont l’air de pas mal l’apprécier.
C’est un de mes préférés. Je voudrais parler aussi d’un autre que j’aime bien, « I Need To Breathe ».
Tu aimes bien les influences prog de l’album ! Écoute, « I Need To Breathe », c’est un peu mon coup de cœur aussi. Celle-là, on va dire que ça parle beaucoup de ce que je ressens, de ce que j’ai ressenti dans beaucoup de situations. Quand tu te sens oppressée, exclue, pas à ta place, mal, dans une situation dans laquelle tu veux absolument te sortir d’un lieu, d’une situation, d’un groupe de personnes. Celle-là, c’est un cri pour se libérer. Ce thème de la liberté, c’est un thème que je porte tout le temps. C’est un peu ma bataille. J’ai un besoin de m’exprimer et de faire en sorte d’être moi-même. Le metal m’aide. On va dire que je me suis mise là-dedans. Cette musique m’aide vraiment à exprimer ce que je suis. C’est vraiment toute la force qu’il y a derrière qui me permet de m’affirmer. Je pense que c’est pour ça que j’ai choisi le metal. Je suis aidée par la force de la musique pour exister. « I Need To Breathe », c’est le condensé de tout ce que je peux exprimer, ressentir. Je suis contente qu’elle te touche.
Je dirais qu’elle est de mon top 3 ! Vous avez sorti un dernier single, « Beauty Of The Beast », pour accompagner la sortie de l’album.
« Beauty Of The Beast », c’est une composition à la base plus heavy metal avec des arrangements metalcore. Une composition un peu plus à l’ancienne avec des sons plus modernes et un thème qui me tient à cœur. Tu vas voir, c’est encore un thème qui continue. C’est comment tu fais pour exister dans un monde un peu plus pop quand tu es attiré par le gothique, des choses un peu plus noires, un peu plus complexes, un peu plus nuancées, un peu plus dures. C’est l’histoire de comment, quand tu es un peu plus attiré par la noirceur, comment tu fais pour ne pas franchir ce cap où tu pourrais éventuellement tomber dans la dépression. Il y a cette limite à ne pas franchir, en haut du précipice. Comment tu fais pour ne pas tomber dedans. Je ne sais pas si tu ressens ça, toi, parfois. Comment tu gères ce côté plus noir de ta personnalité et comment tu arrives à ne pas tomber dans quelque chose de dur, de pas forcément bien pour toi. C’est la beauté de la bête, c’est l’attirance pour la beauté du darkness et comment tu fais pour vivre avec ça et ne pas tomber dans le côté vraiment très obscur de la force. Je pense que ça peut parler à beaucoup de gens. C’est vraiment une chanson pour les métalleux.
On a aussi sur cet album une bonne vibe neo-metal. Évidemment, le neo-metal, on pense souvent aux années 2000, Linkin Park, etc. C’est vrai qu’il y a vraiment une résurgence du genre. Quand je vois les sorties de singles, d’albums, il y a pas mal de groupes qui se lancent dans le neo-metal en ce moment.
Nous, on aime Linkin Park, on aime Limp Bizkit. Linkin Park est revenu. On va dire qu’on est un peu les héritiers de cette période parce que le neo-metal, c’est ça qui a fait revenir le metal. Le rock, la période années 2000, ça a été extrêmement riche pour notre musique. Malheureusement, après, ça a un peu rechuté. Puis là, ça commence à remonter avec de nouveaux genres. Quand on parle des Bad Omens, des Sleep Token, avec quelque chose d’un peu plus pop, beaucoup de mélanges. C’est un clin d’œil à tous ces groupes qui nous ont inspirés. Tous les groupes s’inspirent de ce qu’ils aiment et on ne pouvait pas ne pas faire de clin d’œil à ces groupes-là.
Le neo, ça nous amène aux parties rap. Il y a Sonny qui fait les parties rap. Il y a aussi SUN pour les featurings. Ça fait trois voix sur cet album. Il y a aussi une richesse aussi à ce niveau là.
J’adore les collaborations. Je pense qu’en fait, surtout dans la musique, tu n’évolues qu’en collaborant. Ça me paraît évident, il faut s’enrichir, il faut avancer avec les autres. Je suis quelqu’un qui adore échanger, être dans le réseau. M’inspirer de ce qui se fait. Sonny a commencé à… Il y a eu différentes compositions où c’était évident qu’elle allait poser son flow dessus. On n’avait jamais essayé. C’est vrai que c’est une première et on va continuer parce que c’est génial. En live, c’est excellent. Ça apporte une richesse, une nouveauté. En plus, Sonny est anglaise. C’est vrai qu’elle a un très beau rap. Bon, le rap est d’inspiration East Coast. Et puis, tu as Sun. Sun, c’est une amie. On a déjà joué ensemble plusieurs fois. On s’entend très bien. Je suis allée chez elle il n’y a pas longtemps. Et donc, c’était évident qu’elle allait poser son scream. J’étais super contente qu’elle accepte. Elle a vraiment adoré les compos. Et jeudi, on va sortir une vidéo assez sympa où on est en duo sur « Follower ». Regarde bien les réseaux, je pense que tu vas aimer. Et c’est vrai qu’elle est super drôle en plus. Moi, j’aime bien travailler avec des gens que j’aime bien. C’est Alexandre Astier qui dit ça : « je ne collabore qu’avec des gens avec lesquels je déjeune ». Mais moi, c’est la même chose. L’idée dans la musique, c’est de s’amuser. Et puis, c’est de rencontrer des gens qui ont la même sensibilité à qui tu apportes, qui t’apportent en termes d’émotion. C’est des jolies collaborations. Et je suis bien contente qu’elles aient eu lieu.
Vous avez aussi une autre facette de votre personnalité avec le dernier morceau, la reprise de Rosalia. Pourquoi ce choix de cette chanson en particulier ?
« Despécha », en fait, c’est un peu le même thème que l’album. C’est sortir d’une relation toxique. C’est un peu la boss, sortir d’une relation toxique. Déjà, le thème est super bien avec l’album. Après, j’adore chanter en espagnol. J’ai chanté «Wanted », un des singles était en espagnol. Plus je peux chanter en espagnol, plus je suis heureuse. C’est vrai que Rosalia, cette chanson, c’est son tube et j’adore. J’adore la salsa, j’ai vécu en Amérique latine cinq ans. J’adore danser et je me suis dit que ça serait délire. En fait, ce qui est sympa, c’est vraiment de prendre une chanson pop avec un potentiel pour la métalliser, ce qui n’est pas forcément évident. Mais celle-là, ça s’est fait assez vite. Voilà, c’est toutes ces raisons-là qui ont fait que « Despécha » est dans l’album. Franchement, j’ai pris beaucoup de plaisir à la chanter. J’adore chanter en espagnol.
Moi, je ne connaissais pas du tout la chanson. Du coup, je suis allée écouter l’original pour comparer.
Alors, tu préfères la version metal ou la version pop ?
Metal, quand même. Tu parles très bien espagnol, tu n’as pas aussi chanté en français sur d’anciens morceaux ?
Sur des covers en français ? Oui, on a eu des petits moments où je chantais en français. Sur « Kingdom For A Saint », il y a un petit moment où il y a des paroles en français. C’est vrai que le metal est vraiment fait pour l’anglais. La manière de chanter, ce n’est pas forcément évident. Le français est plus une langue de poésie pour moi. Les chanteuses françaises ont une voix très douce. Bon, tu as des chanteuses françaises qui chantent, mais c’est vrai qu’on n’a pas des chanteuses à voix. Enfin, ça ne chante pas très fort. Le français ne se prête pas forcément bien à ça, je trouve. Donc, sur des moments plus doux, j’aime bien. Par contre, l’espagnol, si, c’est plus guttural. Et c’est vrai qu’avec le rock, ça marche très bien.
Pourtant on n’entend pas souvent des chansons en espagnol dans le metal.
Non. C’est vrai qu’en Amérique latine, tu as des groupes qui sont assez locaux, qui sont très connus en Amérique latine, en Colombie, au Brésil et tout ça. Et qui ne viennent pas forcément jusqu’aux oreilles des auditeurs européens. Mais tu as quand même des bons groupes.
Oui, je pense qu’il y a une bonne scène là-bas, on voit que les groupes vont beaucoup tourner là-bas.
Le public est assez incroyable apparemment. Là-bas, ils sont très chauds. Ça a l’air génial.
En tout cas, si vous y allez un jour, tu pourras parler avec eux.
Mon rêve ! Mon rêve d’aller au Mexique, au Colombie, en Argentine, au Brésil. Là, autant te dire que je ferai tout le concert en espagnol et en portugais. Parce que je parle aussi un peu portugais. Donc, je serai à fond. Mais j’ai de la famille brésilienne. J’ai des cousins brésiliens. Je suis allée les voir plusieurs fois là-bas. Ils ne parlent pas du tout français. J’ai une appétence pour ces pays-là. J’aime bien. Ils sont très joyeux. J’aime beaucoup. Là, c’est mon côté plus pop salsa !
On est au mois de novembre, c’est la fin de l’année… Je ne sais pas si tu as le temps, en dehors de ton groupe, d’écouter un peu de musique, de suivre un peu les nouveautés.
J’essaie. En ce moment, ça a été plutôt un challenge. La nouvelle d’Electric Callboy, c’est toujours assez marrant à écouter. Bad Omens, bien sûr, j’ai suivi leur actualité. Dayseeker… J’aime beaucoup aussi Sleep Theory, c’est un groupe que j’aime beaucoup, avec un chanteur très soul, R&B. Tous ces groupes mélangent beaucoup la pop et le metal. Je suis pas mal ces groupes-là. Je suis très attirée par la voix. Donc, c’est ça que je suis souvent attirée par les voix claires. J’aime bien aussi les voix screamées, mais ça dépend lesquelles, mais, ces trois-là, c’est ceux que je suis en ce moment.
Si tu devais faire ton top 2025, ce serait avec ces groupes-là.
Oui, et puis aussi The Warning, que j’adore, un groupe mexicain de rock. Elles sont géniales. Donc, Bad Omens, Dayseeker, The Warning et Sleep Theory. Ça serait mon top 4.
Avez-vous des projets pour la fin de l’année et pour l’année prochaine ?
Eh bien, oui, écoute, on attend. On a des dates qu’on va annoncer. Il y a des dates en cours de confirmation.Donc là, c’est plutôt le moment booking live. Voilà, on attend différentes confirmations. Donc, j’ai hâte. Ça va être sympa de partir à la rencontre par-dessus le bois du public. On espère te voir en live. D’ailleurs, tu es où ?
Moi, j’habite à Tours.
D’accord, écoute, on passera peut-être par Tours. Je ne sais pas encore, mais ce serait super. Et puis, oui, il y a des projets également de featuring, sur éventuellement de nouveaux titres. Moi, je commence déjà à travailler sur le deuxième album. Donc, voilà, pas mal de choses en cours.
D’accord, ça marche. Est-ce que tu veux conclure cette interview ?
Merci d’abord, Flora, pour ce moment. Et puis, allez écouter notre nouvel album, Twisted Love !
Merci à toi. Et à très bientôt.
Interview réalisée le 4 novembre 2025. Un grand merci à Celia Do et à Roger de Where The Promo Is.

