Entretien avec DUST IN MIND

Formé à Strasbourg en 2013, DUST IN MIND s’est forgé une expérience solide en studio avec l’enregistrement de 4 albums, mais aussi sur scène aux côtés de Infected Rain, Jinjer, Arch Enemy, Machine Head pour n’en citer que quelqu’un. Aujourd’hui sous forme de trio depuis le départ de la chanteuse Jennifer Gervais, DUST IN MIND revient avec un son renouvelé, de nouveaux singles, et un nouvel album en préparation. Entretien avec le groupe au complet, Damien Dausch (chant), Xavier Guiot (basse) et Thomas Marasi (batterie).

Bonjour à tous ! Merci beaucoup pour cette interview. Comment allez-vous ? Comment se passe votre été ? Vous avez des vacances un peu ?

Damien : Pas du tout, pourquoi faire ? Non, on travaille beaucoup sur les nouvelles prods et tout, donc on n’a pas trop le temps, mais voilà, mais on va très bien.

Ok, bon, même pas un petit festival prévu cet été ?

Dam : Alors, moi, j’ai le Rock The Lakes, puisque je travaille pour ce festival en Suisse, mais sinon on n’a pas grand-chose pour le coup. Moi, je suis très focus vraiment sur les futures prods et tout, voilà, donc…

Ok, bah moi non plus, de toute façon, c’est boulot aussi cette année.

Dam : Il y a des années comme ça qui sont un peu plus en… on va dire en suspens…

Alors, pour ceux qui ne vous connaissent pas, Dust in Mind aujourd’hui, c’est un trio, ce n’était pas le cas puisque avant vous aviez une chanteuse, Jennifer Gervais, qui est partie au mois de juillet 2023. Un moment qui marque le début de cette nouvelle ère, finalement, puisque à ce moment-là, vous vous êtes retrouvés à trois. Qu’est-ce qui s’est passé dans vos têtes ? Est-ce que vous avez envisagé d’arrêter, de changer de nom de groupe, peut-être ?

Dam : On a tout envisagé, en vrai, on a envisagé plein de choses, mais voilà, il se trouve que les chemins se séparent des fois assez naturellement. On va dire qu’on ne se retrouvait plus trop dans les styles, et puis elle a décidé de changer de vie aussi de son côté. Après, derrière, effectivement, on s’est dit OK, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on recommence carrément autre chose ? Est-ce qu’on continue dans la même direction ? Est-ce qu’on prend tout simplement une remplaçante ? On avait une remplaçante qui s’appelle Jenny Olyster, qui a fait les dernières dates qu’on avait avec les promoteurs, parce qu’on s’était engagés, donc par définition, il fallait qu’on puisse les honorer. Voilà, mais derrière, on s’est dit naturellement, en fait, que notre musique commençait à être différente, et puis il se trouve qu’il y avait juste tout simplement moins de place pour avoir un chant féminin, c’est aussi bête que ça. Et derrière, on s’est dit bon, OK, Dust In Mind, finalement, c’est nous, il n’y a aucune raison de changer le nom du groupe. On s’est dit, allez, on y va, on y va à trois, on regarde ce que ça fait, et puis on verra bien.

Xavier: Mais après, c’est clair que l’idée d’arrêter, à aucun moment, ça nous a traversé l’esprit. Je veux dire, ça fait tellement d’années qu’on est dans la musique individuellement parlant, et le projet a tellement d’années aussi que tu peux pas te dire, t’arrêtes tout comme ça. C’est plus la stratégie, la forme sous laquelle Dust In Mind allait continuer qui se posait comme question. Mais arrêter, à aucun moment, c’est juste, c’est inenvisageable pour nous.

Mais vous savez, dans le metal, quand il y a une femme au chant, c’est un peu le visage, la voix du groupe…

Dam : Oui, c’est sûr, c’est un gros pari qu’on a fait, c’est clair que c’est un gros risque qu’on prend, parce que là, on est dans le renouveau. On est en train de tout rétablir, donc on n’y est toujours pas vraiment, on va dire. Voilà, il y a encore plein de gens qui sont même pas au courant, à mon avis, alors qu’on a déjà fait des sorties. Mais voilà, c’est normal, ça va mettre un peu de temps. Les gens sont trop habitués à avoir une chanteuse au milieu de l’image. Donc là, c’est sûr que c’est risqué. Après, musicalement, on va dire que ça a évolué et que ça ne se fiche pas totalement. Je veux dire, on a quand même nos racines, il y a quand même des choses qui ne bougeront jamais. Donc, on s’est dit qu’il fallait quand même continuer dans cette optique. Et puis voilà, je pense que les gens qui aiment Dust In Mind pour la musique, l’image, les personnes qui incarnent le groupe, restent. Et puis, ceux qui étaient là essentiellement que pour une chanteuse, par exemple, ils partent et ce n’est pas grave. Dans un groupe, l’histoire fait que des fois, on évolue. Linkin Park l’a super bien montré en changeant carrément de style musical. Je ne parle pas de l’évolution par la suite, mais à un moment, ils ont vraiment changé de musique. Et voilà, ça fonctionne toujours. Je veux dire, il y a ceux qui suivent et puis il y a ceux qui n’aiment plus. Et puis, ce n’est pas grave. C’est aussi simple que ça.

Thomas : Et ça arrive souvent dans les carrières des groupes, on s’en rend compte, on aime un groupe au début, on l’aime moins par la suite parce qu’il change de direction musicale. En fait, ça arrive plus souvent qu’on ne croit. En fait, c’est la vie, ça évolue, même les goûts évoluent.

Dam : Et puis, je pense que la pire chose, ce serait de rester dans son axe et surtout bêtement copier-coller ce qu’on sait faire, et finalement se mentir un peu à soi-même au fur et à mesure qu’on évolue dans la vie, quoi, voilà, en une dizaine d’années. Il n’y a plus personne qui écoute la même chose qu’il y a dix ans, en fait, à mon avis, là, on écoute tellement d’autres choses. On a tellement d’autres influences, inspirations, même nos vies changent aussi au fur et à Forcément, il y a tellement de choses qui influent artistiquement, musicalement, ça évolue aussi. Donc, je crois que ça fait partie du parcours tout simplement d’un groupe. Et puis après, ce qu’on voulait, c’est être authentique et pas se mentir. Voilà. Donc, on ne voulait pas, par exemple, changer de chanteuse juste parce que c’est comme ça qu’il faut faire et c’est tout. Non, on en a profité finalement pour juste mettre à jour finalement notre style.

Xavier : Et puis, ça reste nous, en fait, la forme différente, c’est sûr, c’est la vie qui fait ça. Mais ça reste nous, ça reste Dust In Mind, mais c’est un peu différent, un truc qui nous correspond à nous trois là, maintenant, mais je pense que les gens qui écoutaient Dust In Mind à l’époque s’y retrouveront quand même, pour le coup.

Vous êtes revenus avec ce nouveau single, My Way, le premier de cette nouvelle ère. Moi, si je dois parler en tant que fan, je dois dire que j’étais à la fois surprise et pas du tout. C’était bizarre.

Dam : T’étais pas surprise. Ah, rigolo ça.

Xavier : Je suis curieux d’entendre pourquoi là !

Dam : C’est nous qui allons t’interviewer maintenant !

Thomas : En tout cas, c’est que la surprise était réussie, si ça t’a surprise, pour le coup.

Oui, c’est vrai que le son par rapport à votre album précédent, CTRL, que j’ai beaucoup, beaucoup écouté, bien sûr, est différent. Et en même temps, c’est vrai que, je pense que tout le monde l’a dit, il y a cette grosse influence Korn que tout le monde a senti. C’est là, je pense où je me suis dit, finalement, ça leur ressemble. Mais c’était quand même un petit choc sur le coup !

Dam : Oui, après, ça s’est fait naturellement. Pour le coup, on a décidé que j’allais plus chanter, on a fait plein de tests. Et il se trouve qu’en fait, sans faire exprès, c’est ce que ça donne. Donc c’est extrêmement étrange. J’étais le premier un peu surpris. Je ne sais pas si j’étais juste surpris ou un peu fier en même temps quand même, parce que c’est quand même cool finalement qu’on ait pas mal de gens qui disent que c’est Jonathan Davis qui est dans le groupe maintenant (rires). Mais c’est clair que les premières réécoutes, on se regardait genre…

Xavier : C’est vrai que lors des premières écoutes, on s’est regardés… Et en fait, Damien nous regardait en disant « mais j’y peux rien ! ». Et en fait, ça le fait trop. Enfin, je ne sais pas quoi dire de plus pour le coup, mais ça le fait trop. On est trop contents.

Dam : C’est très naturel comme ça, c’est super évident pour moi. « My Way », par exemple, c’était presque un one shot quand j’ai produit les voix. C’était tellement normal que ça s’est fait tout seul, mais très, très facilement. Quand tu produis un morceau, souvent, tu testes un million de choses. Tu fais les arrangements dans tous les sens. Tu testes d’autres trucs, tu changes les rythmes, etc. Et là, en fait, ça s’est fait… C’est rarement aussi facile, en fait. Et les autres morceaux qui ont suivi dans la même direction, des fois un peu plus délicats, comme « Downfall », qui est qu’un morceau un peu plus différent, on va dire… Mais ouais, c’est facile à produire, en fait. C’est extrêmement étrange pour moi, en tout cas.

Thomas : Je dirais qu’au final, quand on fait abstraction du chant dans les albums d’avant, on arrive quand même à voir quelques influences de Kotn, mais en fait, il y a toujours plus ou moins ces influences. Donc, quelque part, c’est aussi une suite logique.

Dam : C’est pas l’influence principale, mais on a toujours adoré faire des choses qui sont assez groovy, assez mid-tempo, etc. Donc, on reste quand même dans quelque chose d’assez… Je sais pas comment dire, je vais pas dire nu metal, pas non plus ultra complexe en termes de musicalité, etc. Donc, on est quand même dans quelque chose d’assez, je vais pas dire facile à écouter… Efficace. On reste dans quelque chose d’assez efficace. Et voilà, nos influences… Il y a toujours eu un peu de Korn. On avait du Pain pour le côté électro. On avait du Gojira, c’est sûrement le côté French Touch… On avait pas mal d’influences, en fait, autour. On avait le côté Lacuna Coil, à l’époque, quand on avait le champ féminin, encore. Là, il se trouve qu’effectivement, on va dire que ça s’entend un peu plus, le côté Korn. On n’a pas oublié le reste, on a toujours des samples, on a toujours pas mal de nappes derrière qui traînent.

Xav : On a quelques personnes qui nous ont fait la remarque, moi, perso, ça me fait grave plaisir, qui nous disaient que ça se rapproche un peu du Metalcore. Pour moi, ça rime avec modernité. Donc franchement, je l’ai pris comme un compliment par rapport à ce qu’on fait tous les trois. Et ça veut dire qu’on reste quand même à la page. C’était quand même un peu prendre un risque de se renouveler. Est-ce que ça va marcher ou pas ? Est-ce que tu vas y arriver ? C’est que le début, encore. Mais c’est un point qui fait qu’on est sûrement dans la bonne direction, en tout cas.

Dam : Apparemment, si on suit tous les commentaires et tous ceux qui continuent de nous suivre, je pense que ça va. C’est OK. En tout cas, nous, on se sent bien dedans. Et puis, on est excités. On est en train de… En gros, le spectacle, il est fini. On a un tout nouveau spectacle. On a de nouvelles lumières. On a tout qui est plus ou moins nouveau, au final. Sans oublier ce qu’on a fait avant. On est dans une grosse évolution scénique. Même en termes d’image, on a essayé d’avoir un peu plus d’identité. On a un peu chamboulé plein de choses. Mais c’est super positif et c’est excitant. Maintenant, il suffit d’y aller. Là, on est en train d’asseoir avec les sorties. On est en train d’asseoir la nouvelle ère. On prend la température en même temps. Pour l’instant, elle est plutôt bonne. C’est bien. On verra la suite.

On va revenir sur les autres titres. Il y a eu ensuite « M.V.M.T.M.N ».

Dam : Oui, très chouette. Tu as réussi, d’ailleurs, du premier coup. Même moi, j’inverse. (rires)

J’ai lu mes notes (rires). Pour « My Way » aussi, il y avait un clip. Mais la particularité de celui-ci, c’est la danseuse. Moi, ça m’a fait penser à votre ancien clip «A New World », extrait de l’album From Ashes To Flames (2018). Est-ce que c’est un clin d’œil ? Quelle est l’idée derrière ce clip ?

Dam : On a toujours adoré le côté danse. On trouve que pour la musique metal, au sens assez large, ça s’y prête tellement bien. C’est tellement, on va dire, pas commun. Même s’il y a quelques groupes qui le font maintenant, ce n’est pas du tout une habitude. À l’époque, c’était pour essayer de sortir des sentiers battus. Maintenant, c’est juste parce qu’on adore ça. On trouve que ça colle bien. Là, Justine a fait un truc de malade. On a réussi à faire ce plan-séquence en une demi-journée, en faisant toutes les mecas. Les mecas, quand on est dans un studio, c’est faire tous les mouvements et faire la chorégraphie. Elle avait préparé quelque chose en amont, mais après, avec le vidéaste, il faut s’aligner et se synchroniser. Je ne sais pas comment elle a fait ça, mais c’est une dingue. Elle est super forte.

Xav : Elle était déjà sur un clip à l’époque.

Dam : Elle était dans « Lost Control ». Si tu prêtes attention… Si ma mémoire est bonne, à un moment, tu vois quelqu’un qui fait une roulade. Là-dessus, on trouve que la danse va très bien avec le style. Pour le coup, ça nous va très bien. Ça nous correspond pas mal. Ce ne sera pas le seul qu’on va faire comme ça. C’est absolu. Indirectement, ça fait partie de notre identité. Ça, on ne le changera pas.

En même temps, c’est assez singulier. Je ne pense pas trop à des groupes qui utilisent des danseurs comme ça dans leurs clips. C’est pas commun.

Xav : En metal, il y en a quelques-uns, mais récemment… En vrai, tu les comptes sur les doigts d’une main. Je pense un peu à Novelists, où tu avais des prémisses de choré quand Camille est arrivée dans le groupe. Dernièrement, j’ai vu un clip de President, qui a fait un clip avec deux danseuses. Mais c’est vraiment très anecdotique.

Dam : C’est vraiment une idée de clip qu’ils ont. Peut-être qu’ils vont continuer dans cette lancée. Très bons groupes, les deux, je conseille fortement d’écouter. En tout cas, ça fait partie de notre identité, et ça, on va clairement le garder. On va pas commencer à teaser tout ce qui va suivre, mais tu te doutes bien qu’à un moment, il y aura de nouveau quelque chose !

J’ai vu entre ces deux morceaux un petit point commun sur les paroles. Il y a un peu ce message qui revient de suivre sa voie, revendiquer sa place. Je crois que, du coup, j’ai vu dans les crédits que vous êtes tous les trois compositeurs et auteurs, même sur les paroles.

Dam : Exactement. On fait tout ensemble. Même si la trame, c’est un peu moi qui vais la donner, on est clairement tous à égalité sur tout ce qui concerne le groupe. On a la chance d’avoir pas mal de points communs et d’avoir des idées assez communes sur beaucoup de choses. On va dire que c’est assez facile de pouvoir créer. Après, les thèmes, effectivement, vu qu’on est dans une nouvelle ère, le but, c’est vraiment de pouvoir plus imposer qui on est, ne pas avoir peur du jugement. C’est ce qu’on est maintenant. Si ça ne te plaît pas, ce n’est pas grave. C’est vraiment quelque chose d’identitaire qu’on voulait un peu revendiquer dans les premiers morceaux. Pour dire que Dust In Mind, c’est ça. On s’affirme pour faire simple.

Thomas : C’est aussi pour inciter les gens à s’affirmer dans leur vie.

Dam : Le but, dans la musique, c’est que les gens puissent se voir dans ce qu’on fait. Ils ne se sentent pas seuls s’ils ont des difficultés. Le message est clair. Montre ta place, montre qui tu es. On a tous vécu ça, à mon avis, dans notre vie. Il y a un moment où il faut juste taper un peu du poing sur la table et dire que c’est comme ça. Je pense qu’il y a plein de gens qui peuvent se retrouver là-dedans. C’est le but d’un groupe, de pouvoir avoir quelque chose d’assez communautaire.

Et ensuite, un troisième single, vous avez enchaîné. Peut-être un par mois ?

Dam : C’est à peu près ça. Avant l’été, on a essayé d’en sortir 4. Le but, c’était de montrer du renouveau assez rapidement. Si tu mets juste un morceau qui est tout à fait nouveau, les gens vont se dire que c’est juste un morceau. Le but, c’était d’asseoir le truc et de dire que c’est comme ça. À la rentrée, ça va reprendre. Il y aura des nouveaux singles. Tout ça pour finir sur un album, comme tu t’en doutes.

Comme j’espère, en tout cas (rires) !

Dam : T’inquiète, il arrivera. Pas immédiatement, mais il va arriver. On est en train de finaliser les calendriers et je pense qu’au printemps prochain, il sera là. Ça demande pas mal de travail. Même en termes de partenaires, on a changé 2-3 choses. On essaie de repartir sur la base la plus saine qu’on puisse avoir. Si on est sur un renouveau, autant essayer de trouver tout ce qui va dans la même direction. Je ne sais pas trop comment le dire, mais trouver les partenaires qui vont avec notre nouvelle vision. À mon avis, printemps prochain, ça va être là. Il y aura encore des singles, d’autres clips.

En attendant, je vais revenir sur ce 3e single donc, « Downfall ». Petit changement, un morceau un peu plus lent. Ce qui m’a frappé, c’est ta voix. Je pense que je n’avais jamais entendu autant d’émotion dans ta voix sur les albums d’avant.

Dam : Alors c’est très gentil. Ça prouve qu’on peut en revenir au côté affirmation de tout à l’heure. Je me laisse juste aller et je m’en fous. Je ne me pose pas la question de comment ça doit être. Quand j’enregistre, je fais ce que je ressens. Je ne fais pas forcément qu’une prise, mais je laisse vraiment aller, le mieux que je peux. Je m’en fous que ce ne soit pas parfait. C’est exactement ce qu’on peut perdre aujourd’hui dans la musique, c’est que tout est super carré. Merci beaucoup. C’est très gentil. C’est super cool d’entendre ce genre de commentaires. L’idée, c’est d’essayer de toucher les gens. Ça va peut-être être too much pour certaines personnes. C’est comme ça que je suis quand je chante. Je ne sais pas, c’est à prendre ou à laisser.

Xav : En dehors de la voix, ce morceau fait un peu plus entre très grand guillemets, « pop ». Je pense que c’est une partie où on s’assume peut-être aussi plus. On fait du metal, mais on écoute tellement de choses différentes quand on se voit et qu’on se passe de la musique. Tu n’as même pas idée de ce qui peut passer comme morceau. Maintenant, on s’assume et on teste des choses, même pour l’avenir. Je pense au passage d’un morceau qui sortira par la suite, sans spoiler, on ne s’interdit rien. Même pour la suite, je ne sais pas. Je n’ai pas d’exemple, mais des trucs un peu plus hip-hop, avec des feats où ça rappe, un exemple parmi tant d’autres. Maintenant, on l’assumerait vraiment à 200%. La preuve en est ce troisième morceau, c’est le début de ça. J’ai hâte d’entendre les retours qu’on aura là-dessus, surtout en concert par la suite.

Dam : C’est la plus grosse étape maintenant. C’est là qu’on a toujours les meilleurs retours, en tout cas, les plus constructifs. Les concerts c’est quelque chose qu’on va reprendre à mon avis, début d’année prochaine, il y a plein de choses en cours, mais on ne va pas trop s’enflammer. On va rester sages. On va attendre le bon moment.

Maintenant que tu es seul au chant, tu t’appréhendes ça différemment ? On le ressent en tant qu’auditeur que tu prends toute la place sur le niveau du chant. Ça se ressent dans l’émotion, mais ça doit être différent aussi…

Dam : À interpréter ou à ressentir quand on joue les morceaux ? C’est sûr. C’est quelque chose de nouveau pour moi. J’en faisais un peu avant. Avant, j’étais un peu plus en retrait parce que ce n’était pas le but. Le rôle, c’était plus d’être un vrai soutien que d’être en avant. Maintenant, être en avant, c’est perturbant au début. Tu te demandes ce que tu fais là. Je me suis vite fait à l’idée. C’est ce qu’on avait décidé après des tas de discussions. C’est ce qu’on m’a beaucoup encouragé de faire autour de moi. Dans le music business, et plein de gens que je rencontre dans mon travail, beaucoup m’ont incité à aller dans cette direction. Prendre la place, c’est parce que j’ai juste pris ce nouveau rôle à cœur. C’est étrange, mais c’est pas du tout… Je suis pas perdu non plus. C’est très drôle. Comme j’ai dit tout à l’heure pour « My Way », ça s’est fait très naturellement. C’était le vrai premier morceau qu’on avait enregistré. C’est pour ça qu’on voulait le sortir en premier. On trouve que c’est très bien que ce renouveau se fasse avec autant de facilité. C’est un peu comme une évidence. Je sais pas si je prends beaucoup de place, mais je prends la place normale que je dois prendre en tant que chanteur. Au milieu, mais pas trop épais. C’est aussi simple que ça. Maintenant, je n’ai plus de guitare. C’est le nouveau truc. C’est une délivrance quand tu chantes de ne plus avoir la guitare. Tu es plus concentré sur ce que tu fais. Tu es capable de faire beaucoup plus vocalement. Même en termes de respiration, c’est plus dur quand tu as une guitare avec la sangle et que tu es bloqué dans une position stricte. Là, je peux bouger et chercher plein d’autres choses. Et surtout, moi qui suis hyperactif, je suis mobile. Je ne suis pas obligé de revenir à mon pied de micro à chaque fois en pensant que je vais chanter. Là, je l’ai dans la main et je peux me balader. Ça, c’est trop cool.

Xavier : Ça a changé aussi notre manière de préparer le jeu de scène.. Maintenant, vu qu’on est un nombre pair (avec le guitariste Jack Ruetsch, ndlr ) c’est des trucs tout bêtes. La position sur scène, ce n’est pas non plus comme si on partait de zéro. Mais la manière de voir les choses est complètement différente. C’est super intéressant et stimulant.

Dam : C’est drôle. Ce rôle-là est nouveau, mais finalement, on est dans quelque chose qu’on maîtrise quand même. Les spectacles, on en a fait assez. Le show, sans aucune prétention, on sait à peu près le faire. Mais ce qui est très drôle, c’est qu’on a quand même de nouveau ce genre de renouveau sur scène où on réapprend et on repense des choses. Et puis, on en profite. On peut faire ça, ça, ça, et on explore plein de choses. Et c’est trop bien, en vrai, c’est super intéressant de travailler là-dessus.

Justement, vous étiez en résidence dans une salle, je ne me rappelle plus le nom.

Xav : On avait fait deux, l’espace Django à Strasbourg. C’était une première et c’était une résidence pour déjà bosser le son. C’était la semaine avant qu’on fasse les clips aussi, histoire de bien maîtriser tout ça. Et dernièrement, on en a refait une au Noumatrouff à Mulhouse aussi.

Donc là, vous avez mis au point, justement, le spectacle.

Dam : Exactement, ça, ça prend un peu de temps. C’est pareil, quand tu crées un spectacle, il faut que tu arrives à avoir à peu près les bonnes conditions. Donc c’est contraignant, c’est un coût, etc. Mais il faut pouvoir avoir accès à une salle et pouvoir travailler en live avec les vraies contraintes qu’on a dans une salle. Et aussi certains avantages. C’est comme ça qu’on arrive à mieux le créer, parce qu’on voit concrètement ce qui est en train de se passer. Donc on peut vite improviser, changer des choses, remoduler certaines autres choses, etc. Donc c’est un gros travail, c’est assez lourd à faire. Mais on adore faire ça, c’est super excitant. Et puis Augustin, qui est l’ingé lumière, alors lui, il est en plein kiffe. On lui a donné des outils pour aveugler tout le monde très facilement (rires). Il sort bien, lui. Donc on a décidé de vendre des lunettes de soleil avec plusieurs modèles, etc. Parce que je pense qu’il n’y a personne qui va survivre à ces conneries (rires).

Xav : En ce qui concerne la résidence, comme tu le disais pour les lights, on a de nouveau fait les foufous et rajouté du matériel supplémentaire, mais qui est efficace. Et en ce qui concerne les salles de concerts, franchement, on a vraiment du bol dans la région. Parce que c’est des partenaires, genre le Nouma, ce n’est pas la première fois qu’on va là-bas. Ce n’est pas la première fois qu’on fait des résidences là-bas. Alors il n’y a pas qu’eux, il y a d’autres salles et d’autres associations qui nous ont vraiment aidé à évoluer de part des résidences, etc. Mais franchement, on a du bol dans l’Est, en tout cas en Alsace, d’avoir ces salles là. Parce que je n’ai pas d’exemple précis, mais il y a des régions où c’est un peu plus vide. Je ne sais pas comment ils font.

Dam : Ils changent de région, ils vont dans celle d’à côté. On a de la chance d’être en Alsace. On est quand même stratégiquement dans un endroit qui est super pour la musique qu’on fait en plus. On est proche de l’Allemagne, on est à peu près vaguement au centre de l’Europe. On a la chance avec l’expérience qu’on a de pouvoir avoir des partenaires et des gens qu’on connaît depuis longtemps et qui nous ouvrent leurs portes. Ça, c’est un vrai confort. C’est l’avantage de ne pas recommencer de zéro, par exemple, un projet. On est quand même sur une certaine continuité et on a des gens qui nous suivent derrière. C’est trop cool.

À propos des lumières, jusqu’à présent, c’était super. Vous avez un jeu de lumière. Moi, j’adore les couleurs. Je trouve que c’est super beau. C’est vrai que ça a toujours été important aussi pour vous. Quand je vois d’autres groupes qui passent derrière, on voit qu’il y a un petit manque de lumière.

Thomas : Ça a toujours été une volonté de développer l’aspect lumière aussi dans les shows. De penser le spectacle comme un tout, qu’il n’y ait pas que la musique, il y a aussi d’autres choses qui se passent. Ça aide à créer une identité scénique aussi. Si demain, on est connu pour être le groupe qui a un beau jeu de lumière, c’est cool.

Dam : Si on est connus pour être ceux qui aveuglent (rires). On a toujours été un groupe de live, finalement. On a fait du mieux qu’on pouvait pour essayer de faire un spectacle qui peut plaire au public. Avec qui on peut communiquer pour de vrai. Il peut y avoir des échanges. On ne parle pas forcément que de paroles. Des regards, des choses qui se passent, quelque chose de vivant. On essaie de faire ça, d’échanger l’énergie. Surtout aujourd’hui. Si tu n’as plus de lumière, tu ne sers plus à grand-chose. Tu ne peux pas sortir du lot. C’est sûr. Il faut proposer un spectacle assez complet. Tu peux faire la meilleure musique du monde. Si sur scène, tu n’as pas un spectacle un peu lumineux avec une mise en scène, quelque chose, une identité… Même si tu as la meilleure musique de l’univers, tu vas toucher moins les gens, c’est sûr. C’est pour ça qu’on travaille depuis le début dans cet axe.

On va revenir sur le dernier single, « A Faded Star », le quatrième. Qu’est-ce que vous pouvez me dire dessus ?

Thomas : On l’a mis là pour avoir le côté un peu plus impactant après « Downfall » qui est plus calme. Je pense qu’il va être vachement bien live. Il est vachement dynamique. Moi, perso, c’est un de mes préférés.

Moi aussi, peut-être.

Dam : Tu n’es clairement pas seule. En tout cas, de tous les retours qu’on a, il y en a beaucoup qui disent que c’est vraiment… En tout cas, il est dans le haut du panier. Le meilleur, je ne sais pas. On est en train d’asseoir cette nouvelle ère. Ça prend un peu de temps d’avoir un feedback qui a du sens. Il faut quand même qu’on arrive à toucher plus de gens. On parlait un peu de Korn dans « My Way ». Là, « A Faded Star », il est quand même… Il est super groovy. Très dynamique. Là, on a une touche Korn assez prononcée. Il n’y a pas tous les morceaux qui seront comme ça. Là, c’est difficile de dire qu’il n’y a pas d’influence Korn là-dessus. Il a été un peu pensé dans cette direction, c’est sûr.

On voulait justement finir avec celui-là avant l’été pour mettre un petit coup de dynamique, on va dire. Et pour faire une sorte de petite introduction à ce qui va suivre. Maintenant, s’il faut vraiment représenter le groupe, je dirais que ce serait « My Way » et « A Faded Star », je pense. On est vraiment dans cette dynamique un peu plus lourde, rythmée. C’est quelque chose qui, sur scène, fait bouger. C’est quelque chose qui nous anime, même quand on le joue. C’est quelque chose qui nous parle tout de suite. Ce n’est pas du tout que les autres ne sont pas bien. Loin de là, ils sont absolument parfaits là où ils sont. Dans le spectacle qu’on a fait, par exemple, c’est très bien parce qu’il faut justement qu’il y ait des variations, etc. C’est trop cool qu’on les ait. Et on a d’autres thèmes, tout ça. Ces deux morceaux là, c’est clairement notre identité de maintenant, je pense.

Xav : Et même, bizarrement, des cas, je pense que c’est celui, musicalement, je pense que c’est celui qui sera le moins déroutant pour ceux qui suivaient déjà ce qu’on faisait. Il y a ce groove justement à la Korn, et même dans les structures du morceau. Dans la manière de jouer, il me fait beaucoup penser à certains morceaux qu’on faisait avant, mais avec une touche de modernité toujours. Je rejoins Damien sur le fait que « My Way », celui-là, c’est vraiment ce qui nous représente le mieux sur cette nouvelle ère. Pour l’instant !

On en a déjà un peu parlé, du coup, petite pause dans les sorties, reprise à la rentrée.

Thomas : Pause estivale, quoi.

Dam : Ouais, pour plein de raisons. C’est aussi que ça performe moins. Quand tu sors des choses pendant l’été, il y a moins de gens qui sont à regarder, en fait, tout simplement. Il y a la moitié de la planète en vacances, pour faire assez simple.

Thomas : Et l’autre moitié en festival.

Dam : Exactement. C’est pas la meilleure période. Stratégiquement parlant, c’est pas le plus censé à faire. En tout cas, à notre échelle, on peut pas le faire. On serait ultra méga connus… Je sais pas, Architects peut le faire, par exemple. Mais voilà, clairement pas nous. On n’est pas à ce point attendus.

Xav : L’été, c’est vraiment la période où on… Enfin, pour cette année, du moins, c’est vraiment le moment où on organise toute la suite. Bon, forcément, on a toujours 10 000 choses en tête. Mais là, tout l’été, c’est vrai qu’on se voit quasi toutes les semaines, en fait. Que ce soit pour répéter, pour programmer la suite, les nouveaux clips, les nouvelles choses que je vais pas dire pour pas spoiler, etc. Mais voilà, c’est… Justement, c’est profiter du fait qu’il y ait les vacances où tout le monde est en festival ou alors à la plage pour nous prendre de l’avance sur toute la suite.

Dam : En fait, c’était… Ouais, on l’avait clairement prévu comme ça. De toute façon, il faut qu’on soit constant en termes de sortie, etc. Et ça demande énormément de travail. On se rend pas forcément compte si on est vraiment à l’extérieur. Mais c’est beaucoup de travail d’organisation. Toute la création, la production des clips. La promotion globale de tout. Les nouveaux partenaires, etc. Ouais, c’est un travail de malade. Et on peut pas se permettre de partir en vacances pendant deux mois, là, c’est sûr. C’est pas possible. Même deux heures, c’est compliqué.

Est-ce que vous… Ouais, je sais pas.

Dam : T’es pas sûre, vas-y. Y a une question que t’ose pas poser.

Est-ce que je peux essayer de grapiller une petite info comme ça ?

Dam : Essaye. Vas-y, essaye. Pose la bonne question. T’as le droit un joker. Bonne chance (rires).

Prochain single ? Je peux avoir le titre, par exemple ? Ou ça se négocie. La date sinon ?

Dam : Ouais, ça, c’est chaud. Le titre, non… La date, pour le coup, c’est pas de notre faute. On va la confirmer ce week-end. Du coup, ça va pas marcher tout de suite. Mais clairement, en septembre, tu auras un nouveau single. Il y aura plusieurs choses, en fait. En vrai, c’est plutôt fin septembre. On aura aussi un clip à la rentrée. Comme ça, t’as deux infos.

Xav : En tout cas, faut pas s’en faire. Que ce soit pour les clips ou les singles, c’est pour ça qu’on s’en fait pas. On a un show qui est déjà prêt. On a déjà pas mal d’avance, en tout cas pour le moment. Mais on a déjà de quoi tourner. On est assez sereins pour le reste de l’année. Et du coup, c’est cool, parce que ça permet, tout comme cet été, de prendre d’avance déjà pour la suite, etc. C’est bien, parce qu’il y a plein d’idées qui fusent de partout. Donc, franchement, on est plutôt sereins. C’est cool.

Dam : Ouais, c’est cool. Ça demande de l’organisation. C’est juste que… On est en phase, nous, en fait. Ici, on est tous sur la même longueur d’onde. On sait tout ce qu’on a à faire, en gros. On sait qu’en gros, on travaille clairement pas en flux tendu, et qu’on travaille avec un peu d’avance, qu’on doit avoir un buffer. Enfin, une sorte de tampon, quoi. Pour pouvoir faire les promotions correctement, etc.
Et puis, se permettre, éventuellement, encaisser un imprévu, on ne sait jamais, mais voilà. On est assez sereins. On a pris le temps qu’il fallait pour revenir. Et c’est pour ça qu’on continue de prendre le temps qu’il faut pour faire les choses correctement.

Au niveau de l’album, il est terminé ? Ou est-ce qu’il est encore en cours ?

Dam : Si je pouvais tourner le portable, je pourrais te montrer la séquence, ici, là, où il y a le dernier morceau. Je ne peux pas le tourner. Mais ouais, il y a le dernier morceau, là. Et après, il est prêt. Donc, en gros, il sera prêt, on va dire, fignolé, septembre, octobre. Après, derrière, il y a tout un travail de promotion, en interne, et peu dans l’ombre qu’il faut faire. Ouais, ça prend bien six mois, en fait, de faire tout ça. C’est pour ça qu’on parle de la rentrée, pour une sortie et pas avant. Objectivement, ça n’aurait pas de sens de le précipiter. Mais tout est là. Tu veux le nombre de morceaux, aussi ? (rires)

Oui, je veux bien. Je veux voir la pochette aussi, le titre, tout (rires).

Dam : Ouais, non, la pochette. On a des idées, d’ailleurs, pour ça. Le nombre de morceaux, c’est un album normal. On va pas donner tous les trucs, non plus. C’est un album tout à fait normal. On va pas avoir 18 morceaux, par exemple. On n’en aura pas genre 8, non plus. Voilà. Il y aura pas mal de nouveautés à écouter, clairement.

D’accord. Bon, et du coup, tourner plutôt pour l’année prochaine ?

Dam : Ouais, parce que pour l’instant, on refuse pas mal de choses. On attend vraiment d’être sûrs que c’est le bon départ.
Parce qu’on n’a pas envie de revenir avec une date, par exemple, ou deux, trois, gauche, à droite, comme ça. On aimerait pouvoir revenir avec quelque chose d’assez concret. Voilà, prendre le temps de pouvoir trouver, on va dire, les bons promoteurs, les bons deals, on va dire, pour le futur. Donc, ça prend un peu de temps, en vrai. Il faut jamais être dans la précipitation dans ce genre de cas. Dans notre cas, qui est un peu délicat, du coup, avec ce renouveau. Il faut être patient. Et voilà, c’est pour ça qu’on dit l’année prochaine. Si ça se trouve, en fait, fin d’année, tu nous verras déjà quelque part. Mais on essaie de temporiser et de le faire le plus sereinement et donc intelligemment possible.

Xav : C’est vrai qu’il y avait des occasions déjà qu’on aurait pu avoir. On avait même des propositions, mais en fait, par rapport à tout ce qu’on se dit depuis le début, renouveau, etc. En fait, non, il faut faire le truc, mais bien, en fait. Et là, on sentait que c’était encore, pas bancal, mais qu’on pouvait encore faire mieux. Pour ça, il y a des choses en négociation. Franchement, on est tous assez sereins pour ce qui concerne le live. Il faut que ces concrétisations se finalisent. Et après, c’est parti. Peut-être, fin d’année, il y a peut-être moyen, on verra. Surprise.

Et éventuellement, ça pourrait être dans vos projets, une tournée européenne, par exemple ?

Dam : Ça, c’est en second temps. C’est quelque chose qu’on ne peut pas facilement faire tout de suite. C’est assez complexe, parce que ça demande énormément d’argent de pouvoir le faire. Ce n’est pas si simple que ça, logistiquement parlant, etc. On va faire tout ce qu’on peut pour pouvoir le faire. Je ne pense pas. Là, c’est que moi qui parle. Je peux avoir tort. C’est pour ça que je préfère prendre la responsabilité. À mon avis, ça ne se passera pas immédiatement, tout de suite, dès le début. Je pense que ce sera plutôt la rentrée prochaine. Là, à mon avis, ça sera beaucoup plus probable. Parce que derrière, évidemment, il faut qu’on puisse prévoir tous les coûts, etc. C’est assez délicat à faire.

Xav : Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de tournée qu’il ne se passera rien. C’est dans les trucs qui sont en négociation. Il y aura moyen de faire beaucoup de choses si ça se concrétise. La tournée, ce sera la petite cerise sur le gâteau pour acter le truc. Il y aura des choses, en tout cas, c’est sûr. Ce ne sera pas une année blanche 2026.

Dam : Et tournée européenne, je précise bien au cas où, qu’on s’entende bien, que pour nous, une tournée européenne, c’est 30 dates de suite. C’est des conditions spéciales, etc. On ne parle pas d’une date à gauche ou à droite, un week-end par-ci, un week-end par-là. On parle vraiment d’un gros bloc. Sinon, des dates, il y en aura. Il n’y aura pas de souci. C’est juste que ce gros bloc-là demande beaucoup de moyens dans tous les sens du terme.

S’il y a des dates chez moi, déjà… (rires). Je ne sais pas si vous voulez rajouter quelque chose ?

Dam : Merci de nous avoir accueillis. Merci pour l’interview. C’est toujours cool de pouvoir échanger. Merci d’être là aussi. Et toi, tu es avec nous depuis longtemps en plus. Merci à toi personnellement.
Par rapport aux auditeurs, j’espère qu’ils seront contents de ce renouveau ou que ça va les inspirer d’une manière ou d’une autre. Même si ce n’est plus exactement le style d’avant, par exemple. C’est sûr que le genre féminin change vraiment la musicalité de la chose. Maintenant que c’est masculin, il peut y avoir deux avis distincts. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas aimer ce renouveau. C’est « Dust In Mind 2.0 », on va dire. Mais voilà. Il ne faut pas hésiter à être curieux, et ne pas être réfractaire parce qu’il n’y a plus de chanteuse, par exemple. L’énergie est toujours là. Là, laisse tomber. On est chaud !

Interview réalisée le 6 août 2025.

Un immense merci à Thomas, Damien et Xavier !

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