FINAL SHODOWN – Interview avec Guillaume

Crédit photo : Maxime Hillairaud 

Pour commencer, je te remercie de prendre le temps de faire cette interview. Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis de Tours, donc je vous ai déjà vu en concert, mais pour les gens qui ne vous connaissent pas encore, est-ce que tu peux présenter un peu le groupe, la formation du groupe, revenir un petit peu sur votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Eh bien, on s’appelle Final Shodown. On est un groupe originaire de Tours, mais depuis bientôt deux ans maintenant, notre guitariste et membre fondateur avec moi-même, Julien, vit du côté d’Amsterdam. On était quatre jusqu’à il n’y a pas longtemps. On a intégré, pour la sortie de notre dernier EP, un deuxième guitariste. Donc, on est maintenant cinq dans le groupe.

On officie depuis 2017. Donc, c’est Julien, le guitariste, et moi, au chant, qui avons créé le groupe sur les ruines du groupe Happy Face, un groupe de Tours aussi, qui a officié début 2000 et pour lequel, moi, j’avais remplacé Gilles au chant en 2005. Voilà, pour la petite histoire. Et du coup, on a formé le groupe en 2017, quand on a commencé à avoir des compos qui nous plaisaient avec Julien. On avait vraiment envie de retourner faire de la scène. On a rencontré, par le biais d’annonces, Danny à la batterie et sa sœur, Jasmine, qui est à la basse. Et nous venons d’intégrer Vivien à la guitare, en deuxième guitare.

On a sorti un premier single en fin 2018, « Smoke & Mirrors », avec un clip. Et on a sorti un premier EP genre une semaine avant le confinement, en 2020, ce qui nous a un peu freinés parce qu’on commençait un peu à sortir de Tours et à avoir des propositions à droite à gauche. Et là, on repart de zéro, en gros, avec ce nouveau projet.

Est-ce que tu peux parler un peu de vos influences ? Est-ce que vous avez des influences communes, très diverses ? Comment vous avez créé un peu votre son ? Je regarde un peu ce qui se dit sur vous, je vois des étiquettes un peu différentes.

C’est toujours un peu compliqué, surtout pour moi, de mettre une étiquette sur ce qu’on fait. Alors oui, on a des influences communes pour ce qui est de Julien et moi. Julien, il vient vraiment du grindcore, death metal. Il est mon fournisseur officiel de son. Il est toujours à l’affût de tout ce qui se fait. Il a une grosse culture sur tout ce qui est justement death metal, grindcore, metal en règle générale. Et il est à l’affût de tout ce qui se fait de nouveau aussi. Donc, on écoute des trucs. Il y a des groupes créés tous les jours, il y a des trucs incroyables tout le temps.

Après, nos influences, si je dois en donner, ça va être les groupes deathcore de l’époque Myspace, tu vois, genre début 2000. Molotov Solution. The Acacia Strain, c’est aussi une grosse, grosse influence. En groupes récents, j’aime beaucoup Traitors, Bodysnatcher, The Last 10 Seconds of Life. Mais après, on essaye de rester sur des trucs assez modernes, dans les prods, dans les sons…

On écoute beaucoup de choses, parce que je n’écoute pas aussi que du metal. J’écoute plein d’autres trucs, tout comme les autres membres du groupe. Jasmine joue dans je ne sais même plus combien de groupes, au moins 5 ou 6 formations, nous inclus. Elle fait du jazz et plein de trucs. Donc, nos influences sont diverses et variées. Mais en ce qui concerne les compositions du groupe, le projet, c’était de faire quelque chose de lourd et efficace. On voulait de la lourdeur et de l’efficacité. Et on aime bien les blasts. C’était ça le concept de base. Après, on ne se fixe pas de limites sur ce qu’on veut faire.

On est là pour parler de ce nouvel EP, est-ce qu’il y a quelqu’un qui compose plus que les autres ? Comment ça se passe ?

C’est Julien qui compose les morceaux, le guitariste. Moi, j’écris les paroles. Après, en général, on se fait des sessions pour faire des arrangements, lui et moi, où on s’échange les morceaux. Et après, on balance sur le groupe. Et puis après, chacun met sa petite patte, etc. Mais c’est Julien, le compositeur, et moi, l’auteur. Après, Vivien qui vient d’arriver est très prolifique, je pense qu’à l’avenir, il y aura aussi des contributions de sa part. C’est un fou, lui ! Pour la petite anecdote, c’est le colocataire de Jasmine. C’est un ovni, ce gars. Il est trop fort. Je pense qu’à l’avenir, ça sera encore plus collaboratif.

En tant que chanteur, tu écris les textes. Est-ce que tu peux m’en dire un peu plus, déjà sur le titre de l’EP ?

L’EP s’appelle G.O.D. J’ai fait exprès de mettre des points parce que, je ne suis pas sûr que ce soit super original, mais c’était pour faire un parallèle. G.O.D, c’est pour dire God of Destruction. C’est ma vision un peu… Enfin, même pas un peu, c’est ma vision pessimiste, ou réaliste – je ne sais pas, l’avenir nous le dira – de ce vers quoi on tend en tant qu’être humain au sens large, et notre faculté à tout détruire autour de nous, de foncer droit dans le mur en pleine conscience et de jouer aux dieux tout puissants et de tout écraser autour de nous et de tout pourrir autour de nous. C’était l’idée de ce titre-là en particulier et on trouvait que ça collait bien. Et dans la composition, ce morceau est un peu différent de tout ce qu’on avait fait avant. Il y a un petit côté, je mets des gros guillemets, un petit côté Meshuggah dans le sens où le premier riff est complètement… Ce n’est pas quelque chose de binaire ou quoi que ce soit. Donc, on ne faisait pas ce genre de choses avant, mais voilà. Et dans la compo, et puis même après, derrière dans l’artwork, par rapport à ce qu’on souhaitait et ce qui nous a été proposé, ça collait bien, je trouvais, pour ce morceau-là. Après, effectivement, en règle générale, les textes ne sont pas très gais. J’écris en général en réaction à des choses qui peuvent me choquer, ou m’interloquer, qui me posent question. Les termes sont assez variés, mais ça revient souvent autour du thème où on est en train de faire n’importe quoi et on court droit à notre perte. Et voilà, c’est souvent ça qui revient fréquemment.

C’est vrai que je n’ai pas trop lu les paroles. Mais déjà juste avec les titres des morceaux…

En général, on met les paroles dans le livret. C’est vrai que je ne t’ai pas envoyé le CD, il faudrait que je t’en envoie d’ailleurs. Et on essaie de mettre toujours les paroles normalement sur Spotify ou Deezer ou n’importe quel autre site. Justement parce qu’on trouve ça important que les gens sachent de quoi on parle. On essaie quand même de véhiculer des valeurs qui nous ressemblent.

Alors sur cette EP aussi, on a la présence de deux guests, si tu veux bien m’en dire plus !

Bien sûr. Le premier guest, sur le morceau qui s’appelle « Influencer », c’est avec Gilles De Oliveira, qui était justement le chanteur d’origine dans Happyface. Dans Happyface, Julien était batteur. Je rappelle, Happy Face c’est un groupe de Tours, de grindcore, je ne voudrais pas me tromper dans les dates, je suis désolé, mais ça date soit 1999-2000 jusqu’à que moi je prenne le chant en 2005 et après on a splitté en 2011. Donc voilà, on a fait quelques trucs. Je l’ai remplacé en 2005, on avait fait un concert ensemble dans mon ancien groupe et quand Gilles a souhaité quitter le groupe, les gars m’ont contacté donc j’ai remplacé Gilles et c’est un pote, c’est un gars qu’on connait depuis plus de 20 ans, ils sont super potes avec Julien depuis de nombreuses années et on avait vraiment envie de faire un feat avec Gilles, on trouvait que ça avait du sens et le morceau est génial et ça se prêtait particulièrement bien à son type de voix.

Et le deuxième feat sur « 1%» avec Gurvan de Who I Am, pour le coup Gurvan on ne le connaissait pas, nous on l’avait vu, puisqu’il a plusieurs groupes, deux années de suite au Riipfest dans ses deux formations et à chaque fois on a kiffé. Puis même le personnage, il est génial, il est super dynamique, j’adore sa voix, j’adore ce qu’il dégage sur scène et même son état d’esprit, sur et en dehors de la scène. On est allé le voir avec Julien à la fin de leur dernier passage au Riipfest et on lui a dit, écoute mec, on adore ce que tu fais, est-ce que ça t’intéresse de faire un morceau avec nous ? Comme il ne nous connaissait pas, il a dit ok, mais attends, je dis des bêtises, il nous connaissait, on avait joué il y a longtemps avec lui. On lui a fait écouter une prod et il a dit banco et il a tout fait. C’était une belle rencontre.

Je crois avoir compris que sur cet EP, il y a cinq nouveaux titres et trois morceaux « bonus ». C’était des morceaux qui ont été enregistrés avant déjà, c’est ça ?

C’est ça. Parce que déjà les trois morceaux bonus, c’est des morceaux qui sont sortis précédemment mais qu’on n’a jamais eu sur des supports physiques, et nous comme on est à l’ancienne, enfin en tout cas pour deux d’entre nous, on aime bien les CD, et on voulait avoir ces morceaux sur des supports physiques. On a ajouté donc « Smoke & Mirrors », notre premier single sur lequel on a un feat, c’est aussi un feat mais c’est une collaboration plus avec Bonzo. C’est un ukrainien, on ne l’a jamais vu en physique mais ça doit faire dix ou quinze ans qu’on fait des prods avec lui et on adore ce qu’il fait. Après pour les deux autres morceaux, on a « Nothing Of A Lion » et la cover de « Without You I’m Nothing » de Placebo. C’est un projet qu’on avait fait en 2021 pendant le confinement. On avait eu l’idée avec Julien de faire le même concept de ce qu’avaient fait Thy Art Is Murder et Fit For An Autopsy. Ils avaient fait The Depression Session à l’époque et nous on a fait The Lockdown Session. C’était un morceau original, une cover qui à l’origine n’est pas métal. On a fait ça avec Child Of Waste, un groupe deathcore de Paris qu’on aime beaucoup et avec Freehowling, un groupe de hardcore de Paris qu’on aime beaucoup également. Ce projet s’est sorti dans l’anonymat pour être tout à fait honnête, ça ne s’est pas exactement passé comme on l’aurait souhaité. Il y aurait dû y avoir une version physique de ce split mais ça ne s’est jamais fait et du coup on voulait que ces morceaux soient entendus parce qu’on trouve qu’ils ne sont pas si mal que ça.

C’est vrai que la cover de Placebo, c’est plutôt surprenant.

J’adore l’idée, c’est vraiment un groupe que j’aime beaucoup, j’étais surtout archi fan sur les trois premiers albums, et ce morceau là, je comprends les critiques sur ce morceau, mais en fait moi il me parle, et la version qu’on en a faite je la trouve géniale. Alors après oui faut pas s’attendre à une cover, on a forcément été obligé de la réadapter pour la faire passer dans le style donc ça peut être surprenant effectivement je te l’accorde.

Moi j’adore Placebo donc tu vois pas de soucis mais c’est vraiment pas le même univers !

Désolé pour les fans, on a peut-être massacré un morceau mais moi il me fait plaisir en tout cas !

Justement il y a un autre morceau comme ça que tu aimerais bien reprendre ?

Il y a plein de morceaux que j’aimerais bien reprendre, hors métal tu veux dire ? En fait j’écoute beaucoup de choses, quand j’étais jeune c’était Nirvana, j’étais à fond sur Nirvana, j’étais au collège quand il s’est suicidé, j’étais pas bien du tout… Toute la partie rock grunge des années 90, tout ça moi j’adore. Soundgarden, « Black Hole Sun», The Acacia Strain l’a déjà fait, mais ce morceau je l’adore. J’ai plein d’idées, c’est un peu la mode en ce moment, pas mal de chanteurs de groupes de métal genre Alex Terrible et même le gars de Traitors, ils font pas mal ça à reprendre des morceaux dans leur voiture et à chanter par dessus. C’est intéressant, j’aime bien faire ça aussi tout seul dans ma voiture !

Peut-être en live sinon, ça peut être une petite surprise ?

On l’a fait sur le dernier Riipfest sur lequel on est allé jouer, c’était en fait pour marquer le coup, on a fait une reprise de Nirvana justement c’était rigolo.

J’aimerais bien parler du chant, parce que t’as un peu d’expérience dans le chant extrême, comment es-tu venu au chant extrême et comment tu travailles ça encore aujourd’hui ?

A l’origine je suis de la région parisienne, j’ai vécu 40 ans dans le 95 à côté de Cergy, j’habite maintenant du côté de Chinon depuis 5 ans. J’y suis venu par hasard, j’ai bossé à la FNAC de Cergy fin 90 début 2000, pendant 2 ans, et à cette époque là il se passait plein de trucs dans les FNAC, il y avait des showcases de groupes, de styles différents, métal inclus. Il se trouve qu’à la FNAC j’avais un pote qui avait un groupe de métal et je m’y suis mis comme ça. On a monté un truc, j’ai eu un premier projet qui ne mérite pas de revenir dessus et puis après on a monté un truc qui était un peu plus sérieux et qui a plutôt bien fonctionné, mais j’y suis allé au talent on va dire ! Autant te dire qu’au début c’était pas ouf. Au début je hurlais tout ce que je pouvais, et j’ai fait ça pendant longtemps, pendant trop longtemps d’ailleurs j’ai fait n’importe quoi, n’importe quoi dans le sens sans me préoccuper de technique. Je faisais le plus que je pouvais à fond et puis je m’abîmais la voix. Et puis plus récemment j’ai commencé à m’intéresser à comment comment faire pour justement apprendre un peu plus de technique et arrêter de m’abîmer la voix bêtement. Il y a un DVD qui m’a ouvert les yeux entre guillemets mais qui m’a beaucoup aidé, c’est Mélissa Cross. C’est une prof de chant tournée vers le chant saturé, elle est prof de chant de je sais pas combien de chanteurs de groupes américains c’est un truc de fou, genre Corey Taylor et tout. Son DVD c’est Zen of Screaming. Il y en a deux, moi j’ai que le premier, mais rien qu’avec un elle explique super bien ça m’a vraiment ouvert les yeux sur le fait que il y a des choses à faire pour faire des choses bien. Après il y en a d’autres, David Benites, lui son truc c’est Extreme Vocal Institute je crois, et lui pareil il est sur internet, il a posté plein de vidéos, bon il parle en anglais, mais pareil, super pédagogue. Vous pouvez encore trouver en ligne des vidéos qui sont super bien où il explique beaucoup de choses. Maintenant vu que ça marche, il fait des cours aussi, tu peux prendre des cours d’une heure avec lui en vidéo, ça j’ai jamais fait mais voilà… Et puis il y en a deux, trois autres comme ça. Je m’y suis mis comme ça, aujourd’hui ça va mieux je m’abîme un peu moins la voix.

C’est vrai que, bon moi je n’y connais rien, mais ça s’est quand même un petit peu démocratisé ce côté vraiment professionnel on va dire du chant extrême, c’est vrai que maintenant il y a des cours qu’on peut trouver plus facilement je pense qu’avant.

J’ai été contacté moi-même. En fait Danny, le batteur, donne des cours de batterie dans une école de musique, Modern Music Academy à Tours, et il cherchait un prof de chant saturé. Ils m’avaient demandé, alors je l’ai fait pendant un an, mais en fait je n’ai pas le temps de faire ça, j’avais un travail à côté, les enfants, je passe les détails… J’ai fait qu’un an, j’ai eu 3-4 élèves mais c’était intéressant. Je suis encore sollicité de temps en temps par certaines connaissances dans la scène qui veulent des conseils, ça me va comme ça, de donner des conseils à des potes, on fait une petite session d’une demi-heure… Mon but maintenant c’est d’essayer si je peux de faire éviter les erreurs que j’ai faites à d’autres.

Alors pour revenir un petit peu à l’EP, est-ce qu’il y a par exemple des vidéos prévues pour le promouvoir ?

Alors oui en fait on a déjà tourné un clip, et pour être tout à fait honnête, j’ai mon neveu qui était en école de cinéma donc on a pu bénéficier des locaux de son école pour tourner un truc, donc des locaux de ses potes, d’une équipe, on attendait un clip de fou mais après c’est mon neveu, il a 21 ans, 22 ans là, il est occupé donc ça va prendre du temps vu qu’il y a beaucoup de post-prod. Du coup il sortira quand il sortira, stratégiquement je ne sais pas si c’est la meilleure solution mais en tout cas il sortira ! Mais il est tourné et il n’y a plus qu’à ! Mais ça prend un peu de temps, on ne paye quasiment rien donc voilà je ne lui impose pas de délai, on lui a dit vas-y t’as carte blanche et on échange ça ne coûte pas grand chose.

Est-ce qu’on peut savoir ce sera pour quel titre ?

Allez, ça sera sur « 1% » avec le feat avec Gurvan. Pour te dire on a tourné carrément sur fond vert avec une équipe de je ne sais pas combien, à un prix défiant toute concurrence, on attend maintenant nous aussi mais quand ça viendra je vous tiendrai au courant.

Et le CD, est-ce qu’on peut trouver le CD quelque part ?

Oui, déjà en concert. C’est vrai qu’en ce moment on n’en a pas beaucoup, c’est de notre faute. Il s’est passé plus de 4 ans entre le moment où on a sorti le premier et là où on sort ce deuxième projet donc il était temps qu’on le sorte, il fallait qu’on le sorte. On l’a fait, on est très content des prods, des morceaux et tout, mais la période fait qu’il se passe des choses et qu’on n’a pas pu faire comme on le souhaitait, faire une vraie campagne de promo avec des concerts derrière, parce que la vie fait que des fois tu peux pas faire comme tu veux… Mais on compte bien le défendre et faire de la scène dans les mois, dans l’année qui vient, un peu en décalé mais en tout cas il fallait que ça sorte. Donc on peut le trouver en concert et on va remettre en ligne le Bandcamp qui n’est pas à jour, on a des t-shirts, des CD, on va les mettre en ligne quand on aura le temps de faire ça mais on va essayer de faire ça rapidement.

D’accord, ma dernière question portait sur les concerts, donc on peut s’attendre à ce qu’il y ait un peu partout ?

Il va y en avoir oui, on a des contacts. Juste que là pendant une période on peut pas trop jouer, mais quand on pourra rejouer, on prévoit pour la deuxième partie de l’année pour donner un ordre d’idée, après un peu partout, on va essayer d’aller où on peut aller.

Ca marche, est-ce que tu veux rajouter quelque chose ?

Alors déjà merci d’avoir répondu à la sollicitation, c’est toujours cool d’avoir des personnes passionnées qui font leur truc et qui prennent le temps de s’intéresser à ce que font des groupes méconnus comme nous. Donc déjà merci à toi, merci à toutes les personnes, les autres webzines et web radios qui se bougent et qui font bouger la scène. Soutenez votre scène locale, c’est important, parce qu’il y a des assos, il y a des gens qui se bougent et qui organisent des choses sans qui on n’existerait pas et sans qui on ne pourrait pas exister, donc c’est important. Et puis les groupes locaux peuvent devenir les groupes nationaux voire internationaux de demain, on ne sait jamais… Je suis pour le soutien de la scène locale !

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